mardi 22 novembre 1994

REVUE DE PRESSE - Le PS " vote " Delors

Info Matin (Éric Zemmour) : " Pour négocier, il faut être en position de force. Or le PS d'Emmanuelli demeure un parti délabré par dix ans de pouvoir. Cette faiblesse est même la force essentielle de la gauche aujourd'hui. Ni rivalités ni divisions comme à droite. Jacques Delors est le seul à pouvoir accomplir le miracle."

mardi 8 novembre 1994

REVUE DE PRESSE - Jacques Chirac en campagne

InfoMatin (Éric Zemmour) : " Si les intentions de vote en sa faveur ne décollent pas suffisamment, [M. Chirac] saura éviter le combat de trop. Au début de l'année, un retrait ne serait pas indigne. (...) Jacques Chirac n'a aujourd'hui qu'une certitude : il n'y aura pas deux candidats du RPR à l'élection présidentielle. Il ne détruira pas son cher parti, un parti à la fois structuré et populaire, que la droite attendait en vain depuis cent ans. Lui seul a été capable de le façonner. " Je l'amènerai moi-même à Édouard s'il le faut ", confie-t-il parfois à ses amis. "

mardi 25 octobre 1994

REVUE DE PRESSE - La situation au Proche-Orient...

InfoMatin (Eric Zemmour) : " Les élections européennes ont permis [à M. de Villiers] de se mettre à son compte. Cet ancien libéral s'est mué en adversaire résolu du libre-échangisme mondial. Cet élu PR - comment finançait-il alors ses campagnes ? interroge-t-on au Parti républicain - est devenu le chantre de la lutte contre la corruption. Philippe de Villiers a désormais un créneau qu'il est bien décidé à creuser et élargir. "

jeudi 13 octobre 1994

REVUE DE PRESSE - Politique: sondages et divisions

InfoMatin (Eric Zemmour) : " De l'air. Jacques Chirac ne veut pas mourir étouffé. Surtout lorsque ceux qui serrent le lacet autour de son cou s'appellent Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy, qui, avant mars 93, l'ont persuadé de ne pas se rendre à Matignon pour mieux préparer son entrée à l'Élysée. Depuis dix-huit mois, ils lui ont interdit de critiquer le gouvernement sous peine de paraître se renier et diviser la majorité. Ils lui ont interdit de déclarer sa candidature sous peine de paraître " agité ". Désormais, ils voudraient lui interdire de se présenter à la présidentielle. "

jeudi 6 octobre 1994

REVUE DE PRESSE - Le PR et le financement des partis

InfoMatin (Eric Zemmour) : " Ils étaient jeunes, beaux, pauvres, mais avaient le sourire carnassier de ceux qui proclamaient : " Paris, à nous deux ! " La presse les avait surnommés " la bande à Léo ". (...) Gérard Longuet s'apprête à rejoindre son bureau de président du PR, après avoir démissionné du gouvernement. Jean-Pierre Thomas, leur jeune trésorier, devra porter, seul, sur ses épaules, tous les péchés d'Israël. François Léotard et Alain Madelin, même épargnés par le glaive de la justice, devront tout faire pour ne pas devenir les symboles honnis de ces années 80, les années frime et fric. "

mardi 4 octobre 1994

REVUE DE PRESSE - Les suites de l'affaire Longuet

InfoMatin (Éric Zemmour) : " Balladur a voulu éteindre les incendies qui flambaient. Avec succès à l'intérieur du Parti républicain. Et aussi dans l'opinion, espère-t-il. Mais des flammes lèchent encore les murs de la maison " Balladurie ". Et si le juge Van Ruymbeke ne se contentait pas du trésorier Jean-Pierre Thomas dans l'affaire de la SCI du siège du PR ? A Matignon, on espère que les gens en auront " ras-le-bol " des " excès des juges ". Après tout, l'opinion a fini par se lasser de voir, tous les soirs au 20 heures, le procureur Montgolfier s'acharner sur Bernard Tapie. "

vendredi 30 septembre 1994

REVUE DE PRESSE - Les " affaires " dans la perspective de la présidentielle

InfoMatin (Eric Zemmour) : " Edouard Balladur n'a pas voulu donner l'impression qu'il cédait à la pression judiciaire; mais, craignant d'abîmer son image dans l'opinion, il a donné une limite à sa résistance. Un mois. Un mois pendant lequel l'explication sereine risque de se transformer en une nauséabonde foire d'empoigne. Il n'y avait pas pour lui de bonne solution. "

jeudi 29 septembre 1994

REVUE DE PRESSE - L'affaire Longuet

InfoMatin (Eric Zemmour) : " Plus rien ne sera comme avant dans le royaume de " Balladurie ". Pour la première fois, Balladur " lave moins blanc que blanc ". Et Gérard Longuet, amer et désenchanté, n'est pas loin de se demander s'il y a une vie après la politique. "

dimanche 19 juin 1994

REVUE DE PRESSE - La perspective de la présidentielle

Le Quotidien (Eric Zemmour) : " La ridicule affaire du groupe républicain [l'annonce de la création d'un groupe parlementaire par vingt-sept députés du PR] n'est qu'une péripétie parmi d'autres. Appels, trahisons, coups de poignard, rien ne nous sera épargné dans l'année qui vient. Pour toute une génération - Chirac, Balladur, Giscard, Monory, Barre -, c'est la der des der. (...) Les structures partisanes de la majorité RPR et UDF pourraient ne pas s'en relever. Comme disait naguère Raymond Barre, avant la recomposition, il y a la décomposition. Ames sensibles s'abstenir. "

vendredi 29 avril 1994

REVUE DE PRESSE - Le deuxième jour de scrutin en Afrique du Sud

Eric Zemmour : " Une autre tête de liste a tout intérêt, comme Dominique Baudis, à " surmonter et dépasser Maastricht " : Michel Rocard. L'intérêt objectif des deux hommes est en effet de combattre l'argument principal avancé par de Villiers à droite et Chevènement à gauche : "Baudis, Rocard, bonnet blanc, blanc bonnet. "