mardi 2 décembre 1997

Glissements de lignes

Le piège était presque parfait. Si la droite ne disait rien, elle était morte ; si elle parlait, elle mourrait aussi. Alors, pourquoi se taire ? Un débat s'achève, celui sur la nationalité ; un autre va s'ouvrir, sur l'immigration, comme deux « batailles »... parlementaires qui s'enchaînent, sans qu'un vainqueur ne s'impose. Mais la droite a échappé de justesse à une manoeuvre d'encerclement qui aurait détruit ses dernières troupes.